A Saumur, dans la carrière du Chardonnet, la quinzaine de saclaysiens a pu apprécier la représentation remarquable des écuyers du Cadre Noir, Ecole Nationale d’Equitation de tradition française :

- Travail avec les « longues rênes » qui permet à l’écuyer de jouer avec l’équilibre de son cheval

- Travail d’équitation académique ou artistique qui donne grâce et légèreté aux mouvements du cheval

- Évocation des distractions de la Belle Époque avec le célèbre saut de la table, des chaises et des piquets qui allie audace et élégance

- Reprise libre en musique où le cavalier choisit des enchaînements qui permettent au cheval d’exprimer sa grâce et sa noblesse (on peut rappeler que le dressage est une discipline olympique)

- Reprise de manège où les chevaux évoluent en musique aux différentes allures, pas, trot et galop. Les écuyers entrent en piste coiffés du célèbre lampion à cocarde tricolore et bandeau d’or. Cette reprise est dans le grand style de cette Ecole qui vient d’ailleurs d’être inscrite au « Patrimoine culturel immatériel de l’humanité » par l’Unesco.

Le deuxième temps du spectacle tournait autour des évolutions spectaculaires de l’Ecole de Cavalerie dans des exercices d’adresse qui mettaient en compétition la puissance des motos et la force des chevaux, qui se terminaient par le fameux saut de haie par seize instructeurs.

Cinq parachutistes de la section militaire de parachutisme sportif ont atterri avec précision dans la carrière avant le dernier tableau : une mise en scène particulièrement réussie des blindés historiques et actuels, du FT17 au char Leclerc, une rétrospective des grandes périodes de l’histoire du XXe siècle dans laquelle la musique et des textes judicieusement choisis mettaient en valeur la collection dont s’enorgueillit le Centre de documentation des engins blindés.

Après de nombreux kilomètres, pas toujours dans le bon sens d’ailleurs, nous sommes arrivés aux Champignonnières des Roches, propriété de la famille Delalande depuis quatre siècles, dans le petit village troglodytique de Bourré près de Montrichard.

La région est connue pour ses carrières de tuffeau, une belle roche blanche et poreuse qui a servi dans la construction de tous les châteaux de la Loire.

Aux Roches, avant les caves champignonnières, nous découvrons les hauts et les bas reliefs d’une ville souterraine, sculptés par des passionnés, témoignages pour les générations futures d’un village du XIXe siècle.

D’autres souterrains nous conduisent vers les cultures de champignons centrées sur le champignon de Paris, le pleurote, le pied-bleu et le shii-také, champignon japonais très fin, parait-il, et très cher.

L’après-midi s’est terminé par une dégustation d’un vin de Touraine dans les caves de Montlouis.

Après encore quelques kilomètres superflus, demi-tour pour retrouver l’autoroute A10 et ouf ! nous étions de retour à Saclay avec de beaux souvenirs.

Michèle GUILLAUME ¾
créé 22-07-2012 m-à-j 07-08-2012